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Fragments d’ici-bas

  • Aurélie Namur © Yannick Guégan

AURÉLIE NAMUR

Selon une enquête réalisée en décembre par Amnesty International, les jeunes de vingt-deux pays ont identifié le changement climatique comme le problème le plus important auquel le monde est confronté. Elle nous rappelle que les responsables d’aujourd’hui ne seront pas toujours aux commandes et que les jeunes qui héritent de gouvernements dysfonctionnels, d’économies brisées et d’une planète de plus en plus invivable savent à quel point les adultes les ont déçus.

Impressionnée tant par la ferveur de la jeunesse lors des marches pour le climat, que par le cynisme des dirigeant.e.s politiques à leur égard, je me suis promis, avec Fragments d’ici-bas, de saisir le parcours d’une adolescente face à sa certitude naissante : La planète va mourir.
Retracer sa souffrance, sa solitude, sa révolte, ses joies, mais aussi son ambition à changer les choses tant à l’intérieur de son cercle, qu’au-delà. Me posant sans arrêt la question : qui sont les plus naïf.ve.s ?

 

Née en 1979, dans un minuscule village berrichon, Aurélie Namur est de nature très timide, et vie dans le silence de la lecture. Après des études d’Hypokhâgne et khâgne à Montpellier, elle intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Dès sa sortie en 2004, elle travaille comme actrice pour le cinéma (nommée talent ADAMI 2005), à la radio, et au théâtre sous la direction de Christian Benedetti, Muriel Mayette-Holtz, Jean-Marie Patte, Leyla-Claire Rabih, Julien Fisera, Guillaume Vincent. En 2006, une rencontre avec Pippo Delbono agit comme un puissant déclencheur qui la mène sur le chemin de l’écriture. En 2006, elle fonde la compagnie Les Nuits Claires. Son travail d’écriture tente de mettre en perspective une réalité actuelle, sensible, voire délicate.

Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.