Puissiez-vous seulement entendre

Puissiez-vous seulement entendre est un projet jeunesse avec au cœur, la question de la désobéissance. Certes, c’est une sorte de provocation vis-à-vis des Lumières mais cette notion est en réalité comprise dans l’idée de liberté. Si l’on sait qu’on peut désobéir, alors on n’est jamais passif ni privé de son pouvoir d’agir. On entend beaucoup que la jeunesse serait désintéressée. Mon parti pris, c’est l’opposé : personne ne nait désintéressé ; nous naissons curieux, concerné. C’est l’action politique qui est vécue comme inopérante, d’où le phénomène d’éco-anxiété et la mauvaise santé psychique constatée chez les jeunes. Mon personnage se relève (ou s’est relevé) par la trajectoire qui le relie à lui-même et à sa pensée. Parce qu’il y a eu désobéissance. Et c’est ce qu’elle tente de faire entendre, et comprendre. L’adolescence, âge de l’injustice et de l’action, de l’argumentaire et de la découverte de la puissance du logos, de la capacité de penser, creuser, juger ; est l’expérience fondatrice de la liberté.