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Téléphone-moi / Allosaurus

  • Jean-Christophe Dollé © Arnaud Perrel

JEAN-CHRISTOPHE DOLLÉ

Tout part d’une cabine téléphonique. J’avais envie de ces histoires secrètes qui se jouent en plein cœur de la ville aux vues de tous. Envie de creuser ce paradoxe du lieu à la fois public et intime. Envie de parler du secret, cette épaisseur qui fait de nos intimes des étrangers. Pour qui sommes-nous réellement nous-mêmes ?
Dès sa genèse, le projet s’est articulé comme un diptyque. Deux pièces qui se croisent sans que la seconde soit la suite de l’autre, comme deux tableaux qui se font face dans deux univers différents.
La résidence forcée du confinement m’a permis une avancée considérable sur l’opus 1
(Téléphone-moi) presque achevé. Le travail à la Chartreuse va davantage s’orienter sur les difficultés à penser l’opus 2 (Allosaurus), sa pertinence, son esthétique, sa portée.

 

Après une licence de philosophie, Jean-Christophe Dollé étudie le théâtre à l’École supérieure d’art dramatique de Paris (ESAD). En 2001, il fonde avec Clotilde Morgiève la compagnie f.o.u.i.c. qui produit la majeure partie de ses écrits. En 2019, au Festival IN d’Avignon, il supervise et met en scène Abîmés, une collecte de textes sur l’exil, à la Maison Jean-Vilar. Depuis 2018, il collabore avec le collectif Le bouillon sur le Projet B.E, qui interroge les aberrations du bien-être et les théories de l’effondrement. En 2016, il entre comme artiste associé en résidence de trois ans à la Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine, sous l’égide du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Il y écrit : Je Vole… et le reste je le dirai aux ombres, Timeline Acteur 2.0, Mavirtuelle puis Mé Mo.

Bourse du Centre national du livre.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES