La Chartreuse est un lieu de résidence pour les auteurs dramatiques, les traducteurs de théâtre et pour les compagnies (théâtre, danse, cirque, arts de la rue, arts numériques…) qui intègrent dans leur processus de création un auteur ou un texte contemporain, et dont le travail nécessite un temps de recherche, d’expérimentation et de création.
La Chartreuse accueille aussi bien des artistes confirmés que des artistes émergents.
Deux formes de résidence sont proposées :
1. Les résidences individuelles d’auteur
Elles sont accessibles aux auteurs ayant obtenu une commande ou une bourse d’écriture d’une institution nationale ou régionale pour le projet faisant l’objet de la demande de résidence : Artcena, commission d’aide aux auteurs du CNL, Beaumarchais SACD, Centres Régionaux des Lettres mais aussi réseau européen des Centres Culturels de Rencontre (bourse Odyssée de l’ACCR) et organismes étrangers : comité mixte Wallonie/Chartreuse, Conseil des Arts et des Lettres du Québec et du Canada, Centres culturels français à l’étranger…
Elles s’adressent à des compagnies (théâtre, danse, cirque, arts de la rue, arts numériques...) qui intègrent dans leur processus de création un auteur ou un texte contemporain et dont le travail nécessite un temps de recherche, d’expérimentation et de création. Les projets où l’auteur est présent le temps de la résidence sont prioritaires.
Pour ces résidences collectives, les artistes résidents bénéficient d’espaces de travail adaptés à l’avancée de leur travail, salle de travail à la table, salle de répétition ou – plus exceptionnellement – la salle de spectacle du Tinel.
Qu’elles soient individuelles ou collectives, les résidences font si possible, et selon des modalités appropriées au projet et choisies d’un commun accord entre la direction de la Chartreuse et la compagnie, l’objet d’une présentation à un public (laboratoire, rencontre avec une classe ou avec un groupe de public, nuits de la Chartreuse, répétition publique…). Cependant la Chartreuse se réserve la possibilité de ne pas proposer, en fonction de son calendrier d’activité et de la durée de la résidence, de présentation publique systématique de « sortie de résidence ». De même les résidents ou les compagnies, s’ils estiment que leur travail ne le permet pas encore, n’ont pas d’obligation de participer à une rencontre publique.