Ce petit jardin « témoin», caractéristique d'un jardin d'une cellule de moine chartreux, a été reconstitué en jardin de simples à partir de plantes médicinales et de parterres de buis. Les simples désignaient les plantes et les remèdes médicaux issus de leurs vertus.
De tout temps, les moines ont cultivé des plantes à usage thérapeutique, pour eux mais aussi pour les pauvres qu’ils accueillaient et qu’ils soignaient. Progressivement, la médecine fut exercée par des laïcs. Cependant les chartreux ont toujours bénéficié de privilèges leur permettant de continuer leurs activités d’apothicaires et de médecins. Tisanes, onguents, pommades... étaient fabriqués par les monastères.
Chaque moine chartreux disposait d’un petit jardin particulier, attenant à son ermitage. Il était libre d’y planter ce qu’il lui plaisait. Cela pouvait être des plantes médicinales, quelques légumes, des fleurs pour l’ornement d’autels...
Mauve — Pour se préserver des piqûres d’abeilles , on se frictionnait de jus de mauve mélangé à de l’huile d’olive.
Plantain — Contre les morsures de serpents, on mangeait des feuilles de plantain ou buvait leur jus.
Menthe — En cas de rhume, on se mettait sur la tête un sachet rempli de menthe.