Avec une touche de burlesque, deux pincées de poésie, un regard à la fois tendre et pétri de dérision sur notre société, trois danseuses et deux musiciens chantent et dansent ces « trucs » qui habitent notre quotidien : un outil, un meuble, un vêtement… À travers une gestuelle minimaliste, impulsive, retenue, entre abstraction et figuration, les actions les plus banales se transmutent en aventures étranges ou en moments empreints d’une puissante émotion. Et toujours, les corps sont musicaux, résonnent, percutent, rythment ; la danse, autant qu’elle se voit, s’écoute. En entremêlant chorégraphies, chansons, expérimentations vocales, musique (blues, pop, électro, trucages musicaux…), Le Ballet des zigues poétise et réinvente la relation entre l’homme et l’objet.