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Nos fulgurances

  • Annick Lefebvre © Julie Artacho

ANNICK LEFEBVRE

Québec

Nos fulgurances est une pièce de théâtre irrévérencieuse, volontairement intense et trash, sous forme de cabaret, destinée à un public de 14 à 17 ans et faisant l’éloge des ambivalences, des élans et des excès que vivent les adolescents.

Il pourrait y avoir des tableaux sous forme de manifestes («Manifeste pour frencher* tout le temps», «Manifeste pour mourir à volonté», «Manifeste fantôme contre le ghostage abusif»). Il pourrait y avoir trois versions d'une même chanson «pop entraînante» qui, chaque fois, donnerait de plus en plus l'envie et la permission de baiser. Il pourrait y avoir un poème d'éloges de l'amitié tout comme il pourrait y avoir un poème d'éloges de la masturbation, des jeux de consoles, des poils pubiens, du cannabis, de Greta Thunberg ou du véganisme. Il pourrait y avoir des amorces pourries de slams minables regroupées sous le thème : «Ne devient pas slammeur qui veut». Il pourrait, en somme, y avoir bien des choses…

 

*frencher (québecois) : embrasser en utilisant la langue

 

Annick Lefebvre est une autrice québécoise qui a entre autres écrit Ce samedi il pleuvait, J’accuse, ColoniséEs et En crise. En France, elle a créé La machine à révolte (Jean Boillot, Le Préau, Vire, 2015), Les barbelés (Alexia Burger, La Colline, Paris, 2017) et J’accuse France (Sébastien Bournac, ThéâtredelaCité, Toulouse, 2022). Annick Lefebvre plonge actuellement dans l’écriture de plusieurs projets québécois et dans celle de L’anti-projet, un objet multiforme imaginé avec les autrices Céline Delbecq et Solenn Denis.

Une résidence en partenariat entre la Chartreuse-CNES, le Pôle Armand Gatti et le CALQ (Québec)