Vous êtes ici

Amour

CHARLES SEGARD-NOIRCLÈRE

Dans un monde où sévit un mal étrange, la jeune Élise décide d’aller là où tout a commencé : aux Kerguelen. Il y a vingt ans, un phénomène est apparu au cœur des fjords venteux de cet archipel perdu aux cinquantièmes hurlants, suivi immédiatement d’une pandémie qui condamne ceux qui aiment à perdre la mémoire et à ne plus créer de souvenirs. À l’époque, on fait le lien et un programme est lancé pour aller à la rencontre de ce phénomène. L’objectif : sauver une humanité condamnée à perdre son nom, ses histoires et son identité. Mais d’année en année, toutes les missions échouent. Aucun des légendaires « Dogues », ceux qui suivent la trace jusqu’au phénomène, n’est jamais revenu. Dont le père d’Élise.
Retrouver le père. Retrouver l’imagination, l’héritage des Hommes et de la nature. Dans son périple, Élise entreprend de remonter à la source, de répondre à la question de ce dieu qui a décidé que l’humanité devait être détruite. Une ultime mission pour retrouver les fondements de son existence. Pour retrouver l’Amour.

Entre science-fiction et théâtre immersif, ce projet est né d’une résidence de 4 mois (Atelier des Ailleurs 5) dans l’archipel des Kerguelen. Un voyage initiatique de l’autre côté du miroir, aux frontières de l’humain et des possibles.

Création estimée pour 2022/2023.

 

Né en 1994, Charles Segard-Noirclère est comédien, metteur en scène et musicien. Il a travaillé avec notamment Marcus Borja, Wajdi Mouawad, Damien Bigourdan, Olivier Py, Nâzim Boudjenah à la Comédie-Française. Il a mis en scène trois pièces ; Yoroboshi de Yukio Mishima et deux de ses textes Innocence (2016) et Dehors (2018). Citoyen du vivant et voyageur, sa recherche s’articule autour des arts, des sciences et de la nature. Il est également musicien et compositeur.

Projet soutenu par les Terres australes et antarctiques françaises, le FRAC Réunion.
Coproduction le ministère de la Culture, la Direction des affaires culturelles de la Réunion et la Maison de la culture d’Amiens.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.