MARTIN BOILEAU
Un enfant s’enfuit. De quoi? Pourquoi ? Où va-t-il? Il cherche une issue à sa douleur. Et si ce qu’il fuit était en lui? Le passé ne nous rattrape toujours-t-il pas? Plus nous le fuyons, plus il a tendance à revenir nous hanter. Il ajoute : « La Bête est peut-être en moi. Un monstre qui m’habite, dont je veux me débarrasser sans pouvoir y échapper. »
Ce texte est une amorce à un projet d’écriture portant sur le thème de la maladie mentale. L’histoire est d’abord la quête de liberté d’un être qui s’enfonce dans la forêt, rattrapé par sa sœur. Deux êtres fragiles et vulnérables qui souhaitent survivre. Deux êtres inséparables prêts à s’épauler malgré les dangers et les emportements latents du frère.
En 2022, je suis invité à l’Alliance française de Ziguinchor par l’Ambassade de France dans le cadre d’une résidence d’écriture internationale en enfance jeunesse. J’ai eu l’immense privilège de rencontrer des artistes de cinq pays, des intervenants de la culture et de l’éducation, des intellectuels majeurs, de lire des œuvres sénégalaises, pour donner naissance à un texte Le Chant de la perte. En 2023, le CEAD (avec l’appui financier du CALQ), et le Festival Univers des Mots par l’entremise de la compagnie La Muse m’ont donné l’occasion d’aller en Guinée-Conakry dans le cadre d’une nouvelle résidence pour développer mon plus récent texte Le murmure du Talibé. Isolé avec deux autres auteurs, un Malien et une Guinéenne, dans les hauteurs du Fouta Djalon à Labé.
Bourse du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec).
Résidence pour auteur(trice) dramatique québécois(e) écrivant à destination du public enfance-jeunesse à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon et au Pôle – Bibliothèque Armand Gatti à La Seyne-sur-Mer.
Bourse du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec).
Résidence pour auteur(trice) dramatique québécois(e) écrivant à destination du public enfance-jeunesse à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon et au Pôle – Bibliothèque Armand Gatti à La Seyne-sur-Mer.