CYRILLE ATLAN
— Je cherche un lieu en moi où la guerre
ne rentrera plus.
Partir de la grande Histoire pour raconter celles individuelles et intimes. Creuser dans ma propre histoire familiale pour saisir l’endroit de transmission non verbale et subtile entre les différentes générations. Donner la parole à des femmes reliées par le même cordon. Grand-mère, mère, fille. Faire jaillir la parole naïve et sans filtre de l’enfant. Alterner entre la petite fille, la femme et la mère dans des époques et des contextes différents. S’amuser avec les styles de langage. Continuer à gratter mon monde pour saisir les autres. Comprendre l’exil des femmes de leur propre corps pour renouer avec. Sortir de l’errance et de l’exil par l’écriture.
De la douleur à la douceur, une lettre suffit. Chercher des débuts de réponse dans l’échange entre les trois personnages confrontés à leur histoire familiale. De leurs paroles, on perçoit la source tarie et transmise par le lait tourné des mères. Elles cherchent la consolation et la réparation. Revenir au geste simple, à la caresse et à l’étreinte.
Autrice, metteuse en scène, comédienne, Cyrille Atlan met sa créativité au service du théâtre de rue et de la marionnette. Je construis des histoires poétiques à la frontière du réel et du merveilleux dont l’apogée est un rire éclatant, un envol, une libération. En 2017, elle est l’autrice d’une trilogie dont Alger la Rouge (lauréate de la bourse SACD 2017) et La Marche des pleureuses qui reçoit la bourse à l’écriture SACD 2018 Écrire pour la rue. Elle est dernièrement venue en résidence pour le projet Pop-up Rhapsodie du Théâtre du Rugissant.
Avec le soutien de l’Association départementale pour le développement des arts-ADDA du Tarn ; de la Chartreuse-CNES.
Avec le soutien de l’Association départementale pour le développement des arts-ADDA du Tarn ; de la Chartreuse-CNES.