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Quand la fièvre monte

  • Tony Ouedraogo © Rasca-Sophie Garcia
(titre provisoire)

TONY OUÉDRAOGO

Burkina Faso

« Personne n’est né sous une bonne ou une mauvaise étoile,
Nous sommes tous nés sous des millions et des millions d’étoiles
Alors il n’y a pas de malédiction qui tient,
Il n’y a que la peur qui freine,
Osons inventer l’avenir comme l’a dit le Capitaine. »
Hamidou Valian (1984-2018).

 

Je souhaite chauffer les intrigues que j’ai dans la tête ; les chauffer comme le sable, qu’elles deviennent ces miroirs fidèles que la création Quand la fièvre monte promènera sur notre monde, notre moment, particulièrement sur le Burkina Faso ; qui à l’instar des pays dits « du tiers-monde » souffre énormément du paludisme. Le fameux vaccin du paludisme ; pourquoi ne le trouve-t-on pas ? Pourquoi ne dit-on pas qu’on l’a déjà trouvé ? Est-ce parce qu’il videra nos hôpitaux ? En somme, partir de ce prétexte pour questionner la fourberie politique, les as de trèfles cachés sous les manches du capitalisme. L’étrange et l’immense écart qu’il peut y avoir entre les dires et les actions de nos politiques africains et d’ailleurs. À travers une dramaturgie transparente, laisser paraître l’humain, ses vices cachés, l’amener à une introspection sur plusieurs sujets satellites. Peut-on parler sans parler politique ? Quels enjeux dus aux influences extérieures sur notre politique en Afrique ?

 

Tony Ouédraogo s’essaie à l’écriture dans le cadre du Labo ÉLAN des Récréâtrales 2018 où il est coauteur de la pièce Das Dong (le silence des gens bien). Il écrit aussi Mémoires d’une guillotine pour le festival En Acte(s). Début 2019, il écrit le monologue Lokré et son texte Gratte-ciels et démangeaisons est mis en scène à l’École de la Comédie de Saint-Étienne. Entre 2017 et 2019, Tony Ouédraogo est coauteur de La Terre ton amie et Brillante Saleté. Fin 2012, il forme avec trois autres slameurs le Collectif Qu’on sonne et Voix-ailes dont l’album Siraba sort en 2016. Son premier recueil de poèmes Un Slameur n’arrive jamais seul paraît en 2015.

Dans le cadre du partenariat avec le festival Récréâtrales (Burkina Faso).
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES ; de l’Institut français.