Photographies de Bernard Tribondeau
En jouant sur les rapports d’échelle, de l’infiniment grand que l’on voit de manière évidente à l’infiniment petit que l’on n’ose percevoir, Bernard Tribondeau invite à découvrir les microcosmes lovés dans les interstices des murs, des pierres…
Je devais avoir six ans quand on m’a offert mon premier appareil, puis plus tard, j’ai eu mon premier Polaroid. Avec lui, j’ai immortalisé la dernière locomotive à vapeur de ma ligne de banlieue. Ce jour-là, je me suis dit : quand je serai grand, je serai journaliste ou photographe. Finalement, pendant plus de vingt ans, j’ai fait de la publicité. Parallèlement, je continuais à prendre des images. Surtout des paysages, j’avais un peu peur de photographier les gens. C’était très construit, très graphique. Et puis, petit à petit, l’évidence s’est imposée : il allait bien falloir que je sois photographe avant qu’il ne soit trop tard… Depuis quinze ans maintenant, je vis de mes images. Reportages et portraits pour les magazines, communication événementielle… Mais aussi des histoires, mes histoires, au cours de rencontres ou de voyages…
Né en 1954, Bernard Tribondeau vit et travaille dans le Sud.