Que ce soit comme auteur, acteur, metteur en scène, traducteur, ouvrier viticole ou menuisier, je suis un bricoleur qui aime le mouvement. C’est en étudiant au département théâtre de l’Université d’Aix-en-Provence que j’ai commencé à (re)traduire, après avoir découvert simultanément Sarah Kane en français et en anglais et l’écart abyssal qui séparait les deux versions. Puis la rencontre avec Finn Iunker (lui-même traducteur de Sarah Kane vers le norvégien !) a fait le reste… Une anecdote me revient pour décrire ce que j’aime chez lui : comme je lui demandais comment cela se faisait qu’il y avait si peu d’argot dans son Orkhon’s death, pourtant exclusivement peuplée d’enfants de la rue, il m’a répondu que c’était son cadeau à ces enfants : une belle langue… Et je retrouvais là tout son humanisme, à fleur de peau, volontairement décalé, ironique, jamais mièvre, et son souci de la transmission. Cette résidence va me permettre de mettre la touche finale aux pièces déjà traduites, de traduire Alexander the great, pièce courte. Travail en cours : Avec Constance, chronique publiée sur lacademiedesbrouillons.com
Bourse de traduction du Dramatiker forbundet, maison des auteurs dramatiques norvégiens.
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