Alix Montheil
Combien de temps allons-nous continuer à couver la révolution ?
Et si on dansait sur les abcès de la ville pour déceler un possible accordement de nos dépressions.
Sortons au grand dehors pour assumer la 3D de nos esprits, expérimenter une gesticulation artistique libératrice dans l’espoir de pouvoir rouvrir nos bras.
Vous savez ce petit rictus qui fait qu’on ne pense plus qu’à revoir la joie. Et puis il y a la question du théâtre en place publique : alors il faudra peut-être démaquiller nos révoltes en fin d’après-midi pour passer un moment à découvert au coeur de nos espoirs sauvages. (#Regardscomplices)
Peut-être alors serait-ce une espèce de cabaret politique extérieur pour secouer les apparats collants, les artifices mortifères de notre « im-monde ». Il faudra aussi sans doute se mouvoir à outrance juste pour dire que nous ne serons plus jamais calmes comme on voudrait qu’on le soit… Comme une ode puissante à l’impuissance des humains.
Au fait
Y’a-t-il un art de la révolution ?
Je voudrais écrire les rages qui nous grattent !
Écrire pour ne plus contenir la rue !
Pour tempérer/épuiser nos regrets !
Pour écrire sur les murs qui nous ont étriqués (et nous étriquent encore).
L’auteur se dit performeur gesticulateur de grands dehors originaire, installé et instable en Limousin, travaille sur le Jusqu’au-boutisme es imaginaires, les épuisements d’esprits à des endroits donnés, sur l’ouverture des membres supérieurs (chez l’humain sauvage profond).
Bourse Écrire pour la rue 2018 de la SACD et la DGCA.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.
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