DÉCORUM Chambres, confinements, hagioscopes et vedute

Yohann Gozard a fait de la photographie le support exclusif de son travail : il procède presque toujours en poses longues dans des conditions lumineuses ténues, puis par étapes de mise à distance, de mise en attente et de postproduction. Ses photographies questionnent l’invisible, l’empreinte de l’homme dans la construction du paysage, les traces, l’artificialisation, l’appétence pour une esthétique du factice, la construction du monde à partir d’images préfabriquées, l’imaginaire cinématographique et publicitaire, le prétendu réel, la croyance dans l’image. En toute logique, son travail fait écho à l’histoire de l’art et de la production d’images, et s’interroge sur la transmission et la mémoire.

À Villeneuve-lès-Avignon, inspiré par l’histoire singulière qui a façonné la ville, Yohann Gozard engagera une réflexion et un travail liés à l’ambivalence de l’isolement et de la représentation, au décor, à la notion de point de vue, aux traces et aux récits.