Post mortem

Post mortem raconte l’histoire d’une famille plongée dans une histoire inattendue : celle des formalités qui encadrent la mort de la mère. Se relaie l’ensemble des professionnel.le.s travaillant dans les différentes structures devenues incontournables : le service de réanimation, le morgue, les pompes funèbres… La place occupée par chaque membre de la famille ne laissera pas cette dernière indemne, comme si la soudaine disparition de la mère, mettait un coup de projecteur : sur le fonctionnement familial et ses secrets ; sur l’organisation globale d’une société autour de ses morts. Dans ce texte, je souhaite traiter l’expérience inédite, inexplicable qui survient dans les premières minutes qui suivent un décès et qui projette une famille dans un monde inconnu. C’est l’histoire d’une séparation et de ce qui se joue dans les aspects pratiques et institutionnels autour de la mort. 

Je poursuis mes recherches autour de la mort après l’écriture de Gardienne des baies et d’Ambre à bicyclette. Avec ces textes et désormais avec Post mortem, il m’importe de tendre un fil invisible entre les morts et les vivants. Ce qui m’intéresse de manière plus générale dans ma démarche d’écriture et qui la nourrit, ce sont les rencontres et les enquêtes de terrain en lien avec mes préoccupations pour saisir le sensible dans la réalité et le laisser me rejoindre. Les questions de la jeunesse, de société, autour de la transmission et le rapport aux territoires sont au cœur de mon travail de création.