NICOLAS GRUPPO
Exposition pour un film fragmentaire
Plaisir coupable entre kitsch et gore, le motif zombie est le parfait miroir des angoisses de l’Occident. Le genre est explicitement politique face à la menace nucléaire, les nouveaux virus, les catastrophes naturelles, le dérèglement climatique, la pollution, l’intelligence artificielle…
Une installation kaléidoscope à la Chartreuse pour déjouer la narration et le montage traditionnel. Le dispositif procède à un déplacement du film par l’éclatement de ses éléments dans l’espace de l’exposition (Image, son, musique, éclairage …).
L’expérience du film fragmenté se construit pour chaque spectateur par la déambulation et sa durée. Si la totalité existe encore, elle est toujours détotalisée.
Dans ce projet, nous travaillons à rapprocher la vidéo du cinéma, auquel nous empruntons le vocabulaire et les techniques de tournage.
Le Zombie trouve son origine dans le folklore vaudou en Haïti, durant la période esclavagiste. Le zombie est une personne en état de léthargie, contrôlée par un sorcier et utilisée pour des tâches forcées. Il est dès l’origine une parabole de l’esclavage.
Le zombie moderne prend sa forme dans les années 1960 grâce à George A. Romero qui sort en 1968 Night of the Living Dead.
Avec l'École supérieure d'art d'Avignon
Et le soutien de la Chartreuse.
Avec l'École supérieure d'art d'Avignon
Et le soutien de la Chartreuse.