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L’Enfant brûlé

  • Noëmie Ksicova © Eddy Brière

NOËMIE KSICOVA

« Enfant brûlé craint le feu. » Le Roman de la rose « Ce n’est pas vrai, un enfant qui s’est brûlé ne craint pas le feu. Il est attiré vers le feu comme un papillon vers la lumière. Il sait que s’ils’approche, il se brûlera de nouveau. Et pourtant il s’approche. »
L’Enfant brûlé
, Stig Dagerman

L’Enfant brûlé est un roman de Stig Dagerman. C’est le point de départ, la matrice de mon prochain spectacle. Ce ne sera pas je crois une adaptation, plutôt une appropriation. Chercher les zones de frictions entre mes nécessités à raconter et celle de l’auteur. L’Enfant brûlé c’est le roman d’une douleur. Un jeune homme face à la mort de sa mère. C’est une épopée de l’intime. Ça parle de la disparition de l’idéal de l’enfance. Ça parle aussi de comment le passé, mémoire sensible, passe son temps à travailler le présent. L’Enfant brûlé c’est un huis clos familial noyé dans l’horizon sans fin des paysages insulaires suédois.

L’Enfant brûlé sera créé à l’automne 2022.

 

Metteuse en scène et autrice, Noëmie Ksicova a pour préocupation l’exploration de l’individu face à des événements qui le modifie de manière intime ; comment des personnes ordinaires par besoin de survie, sont amenées à défier le réel et l’inéluctable. Jusqu’à présent, Noëmie Ksicova, sur ses deux premiers spectacles, questionnait la notion de garder vivant. Dans Rapture, elle parlait de nos rapports à la mémoire et aux souvenirs et plus spécifiquement de la question du deuil dans Loss. Noëmie Ksicova est artiste compagnon à la Maison de la culture d’Amiens et fait partie du Phénix-Pôle européen de création, Campus Amiens-Valenciennes.

Coproduction Le Phénix-Scène nationale pôle européen de création de Valenciennes et de la Maison de la culture d’Amiens.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.