Yuval Rozman
« De son peuple, il aimait tout, voulait aimer tout, les travers et les beautés, les minables et les princes. Tel est l’amour. »
Albert Cohen
The Jewish Hour, second opus d’une trilogie qui pourrait se nommer La Terre promise - Réflexions sur le conflit israélo-palestinien, s’intéresse d’un point de vue religieux à la problématique que le premier volet, TBM, traitait sous l’angle politique et que le troisième, Adesh, abordera côté économie.
The Jewish Hour, c’est l’émission radiophonique d’une journaliste française qui commente l’actualité politique, économique et sociétale sous le prisme du « peuple élu ». L’annonce soudaine de la mort de Bernard-Henri Lévy la fait rapidement glisser vers un moment de comédie aussi enlevé que cruel sur un peuple, ses obsessions, ses névroses, mais aussi sur la judéité en France, qui est aussi la mienne. C’est en France que j’ai découvert que j’étais juif.
J’ai grandi dans une famille israélienne, traditionnelle, religieuse et tout ce que je voulais était, être libre, indépendant, « laïque ». Après cinq années en « galout » — hors de la Terre sainte — j’ai envie de me replonger dans cette tradition, cette religion, ce peuple. Nourrir mon écriture des visages, de l’humour, des paniques des Juifs français, ceux qui franchissent chaque jour sous mes yeux les hautes portes métalliques de la grande synagogue dont je suis voisin, rue de la Roquette à Paris. Écrire, après un an de cohabitation du metteur en scène et de l’auteur pour la création au plateau de TBM et la collaboration à l’écriture et co-mise en scène avec Lætitia Dosch de Hate.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.