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Hélène Soulié et David Léon

  • Hélène Soulié © Lola Carrère ; David Léon © Annie Esteves

Un Jour nous serons humains

Exit / Languedoc-Roussillon

Texte David Léon
Éditions Espaces 34 

Mise en scène Hélène Soulié
Danseur-chorégraphe Emmanuel Eggermont
avec Marik Renner

Hélène Soulié et David Léon, artistes associés d'Exit sont en résidence à la Chartreuse, pour un travail préparatoire dramaturgique et scénographique en vue de la création prochaine d'Un jour nous serons humains (Sujets à vif 2014-SACD-Festival d'Avignon).
Un jour nous serons humains, poème dramatique, est une parole fulgurante, un cri, une incantation. Un homme seul prend la parole, hanté par la violence et la brutalité humaine.

Le texte Un jour nous serons humains est Lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2014.

David Léon
Né en 1976, David Léon a suivi une formation de comédien aux conservatoires de Montpellier (ENSAD) et de Paris (CNSAD) où il a été formé par Ariel Garcia Valdès, Laurence Roy, Dominique Valadié et Catherine Hiègel. Il a joué notamment dans des mises en scène de Jean-Louis Martinelli (Les Sacrifiées de Laurent Gaudé), Lukas Hemleb (Titus Andronicus) et Alain Françon (E, de Daniel Danis, puis Naître de Edward Bond). Il a commencé à écrire au conservatoire de Paris. Accompagné par Joël Jouanneau, il y a présenté son premier texte : Comme des frères. En 2007, il reçoit une bourse d’encouragement du C.N.T pour l’écriture de La robe bleue dont il présentera une maquette de spectacle à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon.
Il publie en 2011 une première pièce Un Batman dans ta tête, coup de cœur du comité de lecture du Panta Théatre, sélectionnée par le bureau des lecteurs de la Comédie-Française (2012) et par le comité de lecture du Théâtre de l’Ephémère. 
La pièce est mise en scène en 2014 par Hélène Soulié, interprété par Thomas Blanchard au CDN les Treize vents et au Théâtre La loge.
En septembre 2012, paraît Père et Fils. Début 2014, il publie une troisième pièce Sauver la peau et le texte Un jour nous serons humains crée par Hélène Soulié lors des Sujets à Vifs 2014 ( SACD/ Festival d'Avignon). David Léon est auteur associé à la compagnie EXIT, dirigée par Hélène Soulié.

Hélène Soulier
Metteuse en scène, comédienne formée au Conservatoire de Montpellier (ENSAD), et à l'université Paris X (master mise en scène et dramaturgie), Hélène Soulié est très vite repérée pour l’engagement et la précision de son travail de son travail de metteur en scène.
En "entomologiste", Elle met en scène au plus près des textes, persuadée de la puissance poétique et politique du verbe. La parole est active, les mots puissants. Au sein du Collectif Exit, elle développe un langage théâtral personnel, profond, humain, intensément urgent et contemporain, soucieux de toucher l’assemblée des spectateurs au plus intime de chacun.
Saison 2012-2013, elle était en résidence au Théâtre de l’Archipel, Scène Nationale de Perpignan. Depuis 2009, elle est artiste associée à La chapelle - Gély (lieu de recherche et d’expérimentation d’arts mêlés situé au coeur d’une cité gitane) à Montpellier.

Dernières mises en scène d'Hélène Soulié :
Un batman dans ta tête de David Léon – 2014 Théâtre des 13 vents – CDN - Montpellier / Théâtre de La Loge - Paris. Eyolf [Quelque chose en moi me ronge] d'Henrik Ibsen - 2013 Théâtre de l'Archipel – Scène Nationale de Perpignan / Scène Nationale de Sète / Théâtre de Nîmes / L'entracte – Scène conventionnée de Sablé sur Sarthe / Théâtre de l'Aquarium- Paris. Kant de Jon Fosse - 2012 Scène nationale de Sète – tournée dans les collèges en décentralisation.

Emmanuel Eggermont
Diplômé du C.N.D.C. d’Angers (promotion 1999), Emmanuel Eggermont, avec un goût tangible pour les arts plastiques, préfère qualifier son travail chorégraphique de « textures », de « matières » plus que de mouvements. De ses deux années passées en Corée du Sud, pour intervenir au sein d’un projet mêlant pédagogie et chorégraphie et de son travail avec Raimund Hoghe Boléro Variations, Si je meurs laissez le balcon ouvert et L’Après-midi, il en a tiré une attention pour l’essence, pour l’essentiel. Sans nier une recherche sur la force possible de la scène, il développe une écriture précise et minimale, pour mieux donner une valeur (un focus) à chaque détail, pour échapper à la profusion « spectaculaire ». Ses projets chorégraphiques, il les développe au sein de L’anthracite à Lille. Tel un premier solo, 1/8, créé en 2007. Depuis mars 2010, Emmanuel Eggermont est en résidence de recherche à L’L (Bruxelles). Un processus qui a abouti à un trio, T-Wall. Sa seconde recherche a débuté en mars 2011, et aboutit à la création de Vorspiel, en octobre 2013.