JEAN CHRISTOPHE DOLLÉ
HAPPY APOCALYPSE
Happy Apocalypse, est une réflexion sur le temps et la mémoire, sur la place de l’homme dans son écosystème, sur notre rapprochement avec d’un côté le règne animal, (retour à l’état sauvage ?), et de l’autre la machine (l’avènement des neurosciences), et au final sans doute une réflexion sur la disparition de l’humain.
C’est une allégorie sur les mouvements de l’univers en expansion depuis toujours, mais qui pourrait bien un jour décroître et nous laisser hagards devant le constat de notre trajectoire. C’est une réflexion sur l’infiniment grand et l’infiniment simple. Un regard, une caresse, la trajectoire d’une comète ou le vertige d’un trou noir.
C’est aussi une pensé sur la fragilité et la faiblesse. Et peut-être aussi le besoin irrépressible de trouver un sens à tout ça.
Natacha, brillante chercheuse de la mutation, se débat avec ses pertes de mémoire et sa fille qui milite pour une révolution animale et la fin de la domination de l’Homme sur la nature.
D’abord acteur, Jean-Christophe écrit pour le théâtre depuis 20 ans. En symbiose avec son binôme de toujours Clotilde Morgiève, il écrit des textes qu’ils mettent en scène à deux. Il écrit sur la violence, sur la folie, et repose éternellement la question de ce qui pousse au passage à l’acte, de ce qui fait vriller la conscience, de ce qui nous fait traverser le miroir. Récemment il s’est questionné sur la transmission transgénérationnelle pour chercher à comprendre où se loge le monstre à l’intérieur de la famille. Ce qu’il ne parvient pas à s’expliquer c’est pourquoi il écrit des choses si sombres alors qu’il est lui-même de nature très positive et rieuse. Il écrit un négatif de lui-même, sa part sombre, son monstre.
