Dans vos yeux profonds comme les mers (titre provisoire)
Après l’expérience du roman et celle des pièces sonores que je conçois avec Sébastien Roux depuis près de dix ans, le désir m’est venu d’écrire à nouveau pour le théâtre. Un théâtre pour plusieurs acteurs, qui mêlerait différents régimes de parole : monologues intérieurs, récits, dialogues. Ce désir est également lié à mon goût pour la féerie proprement théâtrale, qui n’existe pas vraiment ailleurs : celle Du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, celle du Rāmāyana balinais que j’ai découvert, éblouie, cette année lors d’une représentation salle Pleyel. Un théâtre où des forces naturelles et surnaturelles (éléments, dieux et déesses, animaux, êtres réincarnés) agissent. Un théâtre de la métamorphose et de la transmigration des âmes. La plupart des scènes auront lieu face à la mer, sous la lumière du Midi, dans la Baie des Anges.
Agnès Pontier, comédienne, m’accompagnera dans cette tentative.
(...) Célia Houdart écrit de courts romans qui ouvrent sur de vastes étendues. Elle maîtrise l’art de l’ellipse, sait effacer les coutures, donner une impression de douceur et de fluidité dans l’écriture.
Attentive aux détails, elle cisèle son texte et le parsème d’indices visuels qui permettent d’identifier une époque, à l’image de cette « cassette audio sortie de son boîtier et accrochée à une branche qui laissait flotter ses longs cheveux bruns brillants au-dessus d’un parterre de fougères ». Entre réalisme et fantastique discret, Célia Houdart accompagne Gil jusqu’à la gloire. Elle le quitte sur une vision poétique et fantomatique, qui élargit encore le champ des possibles.
Sophie Joubert, l’Humanité, janvier 2015
(...)On retrouve avec gourmandise l’univers si singulier de la romancière Célia Houdart, son attention aux corps et aux sensations, son habileté à camper les descriptions, qu’elle superpose page après page comme les couches successives d’un large tableau invitant à la contemplation. Et, toujours, cette étrangeté, aux limites du fantastique, qui vient doucement enrichir son histoire d’un suspense déstabilisant. (...)
L’une des beautés de son nouveau roman est de montrer l’éclosion, lente mais certaine, d’un talent hors du commun, comme d’autres écrivains font voir la naissance d’un amour.
Sabine Audrerie, La Croix, février 2015
(...) Célia Houdart écrit de courts romans qui ouvrent sur de vastes étendues. Elle maîtrise l’art de l’ellipse, sait effacer les coutures, donner une impression de douceur et de fluidité dans l’écriture.
Attentive aux détails, elle cisèle son texte et le parsème d’indices visuels qui permettent d’identifier une époque, à l’image de cette « cassette audio sortie de son boîtier et accrochée à une branche qui laissait flotter ses longs cheveux bruns brillants au-dessus d’un parterre de fougères ». Entre réalisme et fantastique discret, Célia Houdart accompagne Gil jusqu’à la gloire. Elle le quitte sur une vision poétique et fantomatique, qui élargit encore le champ des possibles.
Sophie Joubert, l’Humanité, janvier 2015
(...)On retrouve avec gourmandise l’univers si singulier de la romancière Célia Houdart, son attention aux corps et aux sensations, son habileté à camper les descriptions, qu’elle superpose page après page comme les couches successives d’un large tableau invitant à la contemplation. Et, toujours, cette étrangeté, aux limites du fantastique, qui vient doucement enrichir son histoire d’un suspense déstabilisant. (...)
L’une des beautés de son nouveau roman est de montrer l’éclosion, lente mais certaine, d’un talent hors du commun, comme d’autres écrivains font voir la naissance d’un amour.
Sabine Audrerie, La Croix, février 2015
Célia Houdart a été lauréate de la Villa Médicis Hors les murs, de l’association Beaumarchais-art lyrique, du Prix Henri de Régnier de l’Académie française pour Les merveilles du monde, son premier roman, de la bourse Orange-SACD projets innovants (2010) pour Fréquences, application pour iPhone et du prix Françoise Sagan 2012 pour Carrare (P.O.L). On se souvient à la Chartreuse en 2010 du parcours sonore car j’étais avec eux tout le temps, une coproduction Chartreuse-Festival d’Avignon-La Muse en circuit. En 2013-2014, Célia Houdart a bénéficié d’une résidence au Parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville.
Son dernier roman, Gil, vient de paraître chez P.O.L en janvier et a été salué par la presse.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.