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The Cat, the Reverend and the Slave

Long métrage documentaire

The Cat, the Reverend and the Slave

The Cat, the Reverend and the Slave

d'Alain Della Negra et Kaori Kinoshita
Long métrage documentaire (réalisation et scénario, 2009)
  
 
 
Producteur et distributeur Capricci Films. www.capricci.fr
En partenariat avec Le Centre national du cinéma et de l’image animée, le ministère de la Culture et de la communication, le Conseil général de Loire-Atlantique, Télénantes, ARCADI.
FID Marseille 2009 - Prix GNCR et Prix Georges - Beauregard - États généraux du documentaire de Lussas 2009 - Festival international francophone du film de Namur 2009 - Festival international de Valdivia au Chili 2009 - Festival européen des 4 écrans à Paris 2009 - Festival de Belfort 2009.
 
 

 
Alain Della Negra et Kaori Kinoshita ont été accueillis à la Chartreuse dans le cadre de la Sonde 01#08 - Mutations de l’écrit et sont venus présenter leur documentaire alors en cours de montage aux Rencontres d’été 2008.
The Cat, the Reverend and the Slave, consacré aux joueurs de Second Life, est construit à partir des témoignages et des environnements produits par les joueurs - les furries et les goréens. Le film nous éclaire sur le sens d’un dispositif qui tisse étroitement le monde réel et le monde des avatars. Il constitue à la fois un document ethnographique sur cette forme d’addiction sociale et technologique et en même temps un formidable documentaire poétique sur les chemins de traverse de la réalité ordinaire.
 
Markus est un furry : l’animal qui sommeille en lui est un chat. Benjamin est un pasteur moderne : il prêche les évangiles dans une église virtuelle. Kris est un maître goréen : il contrôle la vie sexuelle de ses esclaves depuis sa chambre…
Un documentaire sur trois communautés emblématiques de Second Life.
 
« Si Second Life nous attire particulièrement c’est qu’il redonne de l’incarnation aux identités virtuelles. Il faut réellement faire vivre une vie à son avatar, mais, contrairement au jeu vidéo, il n’y a pas d’objectif à atteindre, on se retrouve assez vite face à la question « à quoi sert de vivre ? » qui mène naturellement à la fiction.
Aujourd’hui les héros se multiplient, notamment par le biais du virtuel.
Ce sont ceux que nous voulions rencontrer. (…)