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Ch(ose) / Hic sunt leones

Spectacle

 
Ch(ose)©Yves FlatardCh(ose)
suivi de Hic sunt leones
Sandrine Buring
Stéphane Olry

La Revue Éclair

 
Festival d'Avignondu 15 au 25 juillet à 15h et 17h

relâche les 17 et 23 juillet
Boulangerie de la Chartreuse - durée estimée 1h40 (entracte compris)
tarifs 28 € / 22 € / 14 €

 

Ch(ose)

chorégraphie et interprétation Sandrine Buring
avec la contribution de Laurent Goldring
lumière Sylvie Garot
durée 25 mn
 
suivi de
Hic sunt leones
texte et mise en scène Stéphane Olry
avec la contribution de Laurent Goldring
lumière Sylvie Garot
interprétation Corine Miret (récit), Isabelle Duthoit (chant)
durée 1 h
 
Hic sunt leones a été écrit en résidence à la Chartreuse. Le texte est publié aux éditions de l’Amandier.
Coproduction La Revue Éclair, Château de La Roche-Guyon. Avec l'aide à la création du Centre national du Théâtre et de la Spedidam. Avec le soutien de L’hôpital de La Roche-Guyon, de la Chartreuse-CNES, du Centre national de la
danse, de Nicolas Cesbron (sculpteur), de Jean-Matthieu Fourt et du Café Culturel.
 

La Revue Éclair possède un nom volontairement ambigu. Dirigée par Corine Miret (danseuse) et Stéphane Olry (auteur
et metteur en scène), elle convie à l’instar des revues de music-hall le théâtre, la danse, la musique. Comme les revues
littéraires, elle se veut aussi un lieu d’expérimentation, d’échange et de collaboration avec des artistes.
Les spectacles de La Revue Éclair se sont fondés ces dernières années sur un travail documentaire. Le premier spectacle, Nous avons fait un bon voyage mais, créé il y a douze ans, rendait compte d’une enquête menée à partir d’une collection de textes de cartes postales. Le dernier, Les Arpenteurs racontait la geste de sept hommes qui ont marché entre Dunkerque et Barcelone en suivant le méridien de Paris.
 
La chorégraphie de Ch(ose) et le texte de Hic sunt leones sont inspirés par le travail que Sandrine Buring et Stéphane Olry ont mené à l’hôpital pour enfants polyhandicapés de La Roche- Guyon.
 
« Les enfants que nous avons rencontrés n’ont pas accès à la parole. Leur mobilité est extrêmement réduite. Ils constituent des énigmes. Sandrine Buring s'est présentée devant chaque enfant avec la plus grande disponibilité, a exploré par le biais de la danse cet entre-deux du contact entre les corps où frémit la rencontre. J’ai assisté à ces séances. Nous avons interrogé le personnel de l'institution qui depuis près de deux siècles a nourri, accueilli, fourni du travail à des générations d’habitants des trois villages jouxtant l’hôpital.
Notre défi était de parcourir par l’écriture du corps pour l’une et du stylo pour l’autre, le voyage effectué en compagnie de
ces enfants supposés monstrueux.
Sandrine et moi avons partagé les mêmes instants. Pour autant, ces expériences ne sont en rien semblables et nous
n'avons pas souhaité les fondre dans un nous de majesté. Nous avons donc décidé d’accentuer radicalement la subjectivité de l’un et de l’autre et de ne pas travailler ensemble à une écriture commune. Ainsi, à l’issue du travail nous avons chacun écrit un spectacle, dont la juxtaposition forme un diptyque ». Stéphane Olry

Un solo de danse,Ch(ose), chorégraphié et dansé par Sandrine Buring.
Sous une grande éprouvette de verre, la danseuse présente le sentier intime tracé en elle par sa rencontre avec des enfants d’une extrême vulnérabilité, privés de parole et de mouvement.
Un récit, Hic sunt leones, écrit par Stéphane Olry.
Dans une pièce emplie de brouillard, les spectateurs ont été guidés jusqu'à leur place. Assis en cercle autour d'un espace vide, ils perçoivent les voix qui leur parviennent de l'extérieur du cercle.
Une voix raconte : l'histoire d'une femme - une danseuse - qui arrive pour sa première journée de travail aux Hospices, une institution qui accueille des enfants énigmatiques, confinés dans l’immobilité du silence. L'autre voix, râle, hoquète, crie, intervient en contrepoint de la narration, sons énigmatiques et mystérieux.

Conversation-rencontre autour de Ch(ose) / Hic sunt leones
avec Stéphane Olry et, sous réserve, les interprètes du spectacle
le 19 juillet 2012 à 11h entrée libre